Il y'a pas mal de raisons d'expliquer le déclin de la gauche politique française actuellement.
La gauche politique actuelle (Le PS, les Verts et la France Insoumise, etc...) est aujourd'hui concentrée sur des problématiques d'écologie, d'antiracisme, d'intersectionalité, de féminisme, d'antispécisme, BREF des problématiques qui intéressent principalement des bourgeois bohèmes citadins progressistes et dont la classe populaire française populaire française se fout complètement.
Pour rappel, forcer les gens à payer plus cher leur essence pour conduire pour des raisons écologiques ca révolte la classe populaire.
Sur l'aspect économique la classe populaire n'est pas vraiment calibrée sur le néolibéralisme, le mondialisme et le libre-échange, par contre elle n'est absolument plus du tout calibrée sur le collectivisme rouge et a plutôt intégrée les règles des libres marchés comme normales pour le bon fonctionnement de l'économie.
Aussi la gauche politique a perdu une immense partie de l'électorat populaire qui est en recherche de protectionnisme souverain de préférence nationale et qui n'est malheureusement pas en phase avec ce que l'on appelle le progressisme.
Et pour finir, l'abandon des problématiques régaliennes, de l'importance du sentiment d'appartenance national, des problématiques de sécurité et de la délinquance est également réspondable du départ de gens de gauche vers des forces politiques souverrainistes et on remarque que sur ces sujets, certains élus de gauche font machine arrière et tente de se rattrapper (c'est le cas du PCF et de Montebourg).
Sauf que c'est trop tard.
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Si je prends le temps d'expliquer tout ça c'est juste que, dans la plupart des espaces de discussions sur internet, les gens les plus motivés à discuter de ces sujets, donc du mutliculturalisme, de la sécurité, de l'identité, de l'immigration etc, sont soit des gens de gauche progressiste tendance antiraciste, soit des mecs d'extrême-droite.
Ils sont pas les seuls à en parler, mais ils prennent toute la place et on ne voit qu'eux.
Du coup soit on a l'aspect ultra cringe déconnectée et dépassée de la gauche antiraciste soit on a l'aspect inverse avec des gens qui eux assument leur racisme et leur xénophobie. Ils sont tous les deux peu représentatifs de la population française.
Il est donc important de prendre de la distance de ce phénomène de pareto et de faire une réelle cartographie de ce que pensent les français sur ces sujets et là on remarque que, contrairement à ce que disent les grans de gauche, ces problématiques sont de réelles préoccupations et les français, de manière générale, sont très loin d'avoir des opinions de gauche progressiste.
On en revient donc à ma déclaration précédente :
Darkent a écrit :
Et enfin je le répète, en particulier au public de gauche : Vous n'avez pas le monopole de la raison, de l'empathie et vous n'êtes pas l'incarnation du bien qui dois lutter contre le mal.
Aussi, s'il vous plait, vous allez redescendre de votre nuage et arrêter de traiter de raciste, de facho, de transphobe, de heure sombre de notre histoire, de pointdegowniner dès qu'un type a un discours qui vous choque et qui va à l'encontre de vos croyances politiques.
Au moment où je vous parle la majorité des français sont largement conscient des problèmes liés à l'immigration, à la sécurité, à l'identité, à l'islam et l'islamisme, et le fait d'en parler comme d'une réalité ne fais pas de moi un raciste ou un facho ou je ne sais quelle insulte de gauchiste.
Ces méthodes sont honteuses, malhonnêtes, intellectuellement misérables et surtout, elles ne fonctionnent pas.
Si le but de ces remarques est de couvrir votre interlocuteur de honte et de provoquer un effet de shaming, sachez que ça ne fonctionne plus, les français (et pas que) sont particulièrement agacé par ce chantage et cela se traduit par un recul sur le sujet de l'antiracisme et du mutliculturalisme dans les opinions.